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Mirages | Mégane Likin & Léonard Pongo

Exposition

À l’occasion de la sortie de deux nouveaux ouvrages dans la série non-couché, coéditée avec l’ISELP, l’exposition Mirages réunit les univers de Mégane Likin et Léonard Pongo, deux artistes qui explorent le paysage comme un territoire de mémoire et de transformation.

Chez Mégane Likin (°1994, Huy), les motifs reviennent comme des réminiscences : cimes, percées entre les arbres, lignes d’horizon. Série après série, les contours se dissolvent, ne laissant que des silhouettes contrastées, traces fragiles d’instants évanouis ou peut-être inventés. Ses peintures, silencieuses et retenues, offrent un lieu suspendu où la mémoire et l’oubli s’entrelacent, invitant chacun à y projeter ses propres paysages intérieurs.

Léonard Pongo (°1988, Liège) parcourt, quant à lui, les territoires de la République démocratique du Congo avec une approche intuitive et sensorielle. Ses photographies, transférées sur plaques de verre, se marquent de plis, de déchirures et d’effacements. Ces altérations troublent l’image initiale et ouvrent à de nouvelles formes, instables et énigmatiques. Entre perception et imagination, il explore cette capacité humaine à tisser des récits à partir de fragments, à trouver un sens dans ce qui semblait muet.

Mirages fait dialoguer ces deux démarches où le paysage se fait matière sensible, espace mental, lieu de glissements.

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Ce qui demeure 

Sortie le 11 septembre 2025 

Et si les paysages les plus puissants étaient ceux que l’on pense avoir oubliés? Mégane Likin (°1994, Huy) peint par séries, reprenant inlassablement les mêmes motifs : cimes de montagnes, percées entre les arbres, lignes d’horizon. Dans des formats modestes et une palette réduite, peu à peu, les formes s’effacent, ne laissant subsister que des silhouettes contrastées, comme des souvenirs en train de s’éteindre. En fixant ces images presque disparues — peut-être inventées — l’artiste célèbre leur fragilité. Chaque peinture devient l’empreinte d’un instant éphémère, un espace de silence et de contemplation. Entre mémoire et oubli, l’œuvre nous invite à habiter cet entre-deux, à projeter nos propres souvenirs dans ces paysages en suspens.« J’offre un lieu où le regard se suspend, mais où l’empreinte continue d’exister. »Dans cette démarche sensible et intérieure, la fugacité devient matière. Au fil des pages, Mégane Likin propose une rencontre délicate avec ce que chacun porte en soi de plus intime et de plus diffus : la trace d’un monde entrevu. Ce livre est le sixième de la série non-couché coéditée avec l'ISELP. Mégane Likin est diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Liège, elle intègre en 2021 la résidence d’artistes de la Fondation Carrefour des Arts à Bruxelles. La même année elle remporte le Prix Jos Albert décerné par l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique.

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